011__Portrait Of David__"These Days Are Hard To Ignore"

International reviews:

Benzine (FR) Rated 5/5

Disque indubitablement marqué par le froid, These Days Are Hard To Ignore signé Portrait of David marque une nouvelle étape dans la musique sombre et minimaliste mais réjouit largement nos cœurs par l’insondable beauté qui ressort de ce bloc de glace en provenance tout de droit de Norvège. Déjà connu pour sa participation au projet The White Birch dont on garde bonne mémoire du très beau star is just a sun, mais aussi membre du projet Salvatore, Ola Fløttum signe avec These Days Are Hard To Ignore un album en solitaire sous le nom de Portrait of David. Sorti en 2001 sur le label norvégien Racing Junior il nous arrive trois après grâce à une ressortie sur le label Glitterhouse distribué par Talitres en France. Retraçant l'expérience d'un voyage marqué par une incommensurable tristesse, l’album dégage une incroyable profondeur de champ et amène, dès les premières notes, des émotions très fortes. Enregistré avec des moyens réduits et produit par Helge Sten (membre des groupes norvégiens Motorpsycho et Supersilent) le disque, malgré son coté ascétique, offre des orchestration, certes minimalistes mais très denses, dans lesquelles on retrouve piano, violon, voix et quelques boucles discrètes. Bien sûr on connaît par cœur ce genre d’ambiance musicale. De Dakota Suite à Sylvain Chauveau, en passant par Labradford ou Perry Blake (pour la voix), voire Boxhead ensemble ou les Rachel’s, toutes ces formations ont en point commun une façon de mettre en musique la mélancolie et la tristesse avec une certaine forme de flamboyance. Et ce n’est Portrait of David qui va déroger à la règle tant sa musique semble parfaitement s’intégrer au schéma adopté par les groupes pré-cités. Si tous ces noms vous parlent au plus haut point, si vous ressenti des émotions fortes en les écoutant, nul doute que ce Portrait of David est pour vous. Musique du soir, musique de la solitude la plus extrême, musique du découragement et de l’abandon, These Days Are Hard To Ignore sera le parfait compagnon de vos moment de désespoir les plus intimes. Un disque à partager tout seul, au fond de sa chambre et pour regarder le temps s’écouler... désespérément. Benoît


M-La-Music (FR) Rated 8/10

Ce disque pourrait s'appeler "éloge de la lenteur". La pochette présente ce qui ressemble fort à un vieil appareil photo : disons qu'un disque de Portrait Of David, ce n'est pas "clic clac merci Kodak", mais plutôt celui du sténopée (un boite aux parois intérieures sont noires et dans laquelle on a percé un trou). Il faut donc plusieurs minutes de pose (on n'ose écrire "pause") pour impressionner le papier photographique placé dans ladite boite. Pour nous impressionner avec sa musique, ce Norvégien utilise aussi des procédés artisanaux : guitare, piano, violon, violoncelle, voix blanche. Lenteur, dépouillement, et un membre de Supersilent (Helge Sten) à la production : on n'a pas besoin de grand chose pour planer, notamment grâce à quelques instrumentaux qui évoquent Sylvain Chauveau. Ici, le nocturne est palpable. On est dans le soleil de minuit. Dormez bien, et faites de beaux rêves. Ce disque conçu par Ola Fløttum (également présent dans The White Birch et ex du groupe Salvatore) vient nous prouver qu'il n'y a pas qu'en France (Bed) que Mark Hollis à fait des émules. En effet, ces jours sont difficiles à ignorer 8/10


Musicscan (DE) Rated 8/10

Portrait Of David hört sich zuerst einmal an wie eine schlechte Emoband, deren Einfallsreichtum bei der Namensgebung nicht über die klischeebeladenen Stereotypen gereicht hat. Doch glücklicherweise weit gefehlt. Hinter Portrait Of David verbirgt sich The White Birch Mastermind Ola Flottum, der auch auf "These Days..." wieder seiner Vorliebe für sehr sparsame instrumentierte und atmosphärische Melancholie freien Lauf lässt. Flottum hat auf diesem Soloalbum fast alles selbst eingespielt und zeigt sich dabei noch minimalistischer als in seinen anderen Projekten, die im Vergleich doch noch um einiges üppiger daherkommen. Geschadet hat dies allerdings nicht, denn die Platte lebt geradezu von den Freiräumen und Leerstellen und bezieht hieraus mitunter ihre Nähe zum Ambient Genre. Jedoch geht Flottum hier doch noch um einiges zu songorientiert zu Werke, als dass sich die Platte einfach und bequem in diese Schublade packen ließe. Das Album umgibt eine sehr leichte, schwebende und bisweilen fast entrückte Atmosphäre, die sich allerdings erst nach einer ganzen Weile entfalten kann. Man sollte also schon etwas Zeit und Geduld mitbringen, um sich richtig auf die Platte einlassen zu können, denn dann erkennt man die songwriterischen Feinheiten, die hier zuhauf zu finden sind. Wieder mal eine hervorragende Glitterhouse Veröffentlichung, die sich eher den traurigen und besinnlicheren Momenten des Lebens widmet und einen gänzlich geistesabwesend in die Leere starren lässt. Bis einen die Stille wieder einholt und man verzweifelt den Repeat-Knopf sucht. Matthias Rating


Pinkushion (FR)

Enregistré avec des moyens réduits, l'album These days are hard to ignore de Portrait of David a tout pour combler l'auditeur mélancolique. Malgré son aspect minimaliste, cet opus cache une parfaite maîtrise de l'orchestration. On a retrouvé le cousin norvégien de Will Oldham. Il est huit heures du soir, vous rentrez du travail. Encore une journée éreintante au bureau, énervante à cause de collègues récalcitrants. Vous allumez la télévision mais l'éteignez aussitôt évitant ainsi le pire. A la maison, on vous parle, vous répondez par des silences. Vous ne souhaitez que l'apaisement, qu'à détendre vos nerfs. Une musique vous traverse les oreilles aux ambiances feutrées. Quelques touches de piano qui résonnent dans l'air, des arrangements de cordes subtilement posés sur des mélodies presque chuchotées, These days are hard to ignore a tout pour combler l'auditeur voulant s'échapper des productions bruitistes. Dans un état de demi-songe, vous vous retrouvez au milieu d'un fjord norvégien avec les chansons de Portrait of David qui vous caresse l'âme. De ses titres empreints de nostalgie, il est difficile de ne pas penser à la solitude et à la tristesse que nous renvoie Ola Fløttum d'un adolescent qui rêve de liberté et d'héroisme. "Lorsque j'étais enfant, je me faisais passer pour un cheval en milieu sauvage qui ne pouvait pas avoir d'amis" chante t-il sur "Nine-day wonders" ou encore "Je rêvais d'un cheval qui pouvait jaillir dans les yeux des marins et transformer l'ombre des noyés en des algues de toute beauté" sur "David's portrait". De ces dix titres emplis d'intimité se dégagent un désir d'évasion, de se libérer de l'emprise de la douleur de ces jours qu'on préferait ne pas avoir vécu. De ces moments d'amertume en rêves brisés, seule une ambiance intimiste pouvait les refléter. Avec l'aide d'amis précieux dont Helge Sten de Motorpsycho appelé à la production, Ola Flottum a enregistré son album dans sa salle à manger. Ses compositions sentent bon la cheminée, le craquement du bois qui se consume alors que dehors la neige recouvre le sol et que la lueur du jour disparaît peu à peu. De discussions en discussions jusque tard dans la nuit, chaque musicien a mis dans les partitions sa vision de la vie. Une vie qui se perd dans les dédales des rues sans laisser de trace. Comme un funambule suspendu sur son fil, l'ex Salvatore nous impressionne par la maîtrise de l'orchestration, chaque instrument faisant sonner la note juste. Et on est séduit par ces chansons si fragiles, à la limite de la rupture car jouées avec le corps comme un combat contre la mort. Au travers de titres comme "Lake", "In the garden" ou "Constant flow", la nature source d'évasion et d'inspiration est chantée d'une voix qui mesure chaque mot comme pour exorciser la désolation et l'oubli. Une symbiose avec la nature qui nous ramène à nos racines et ouvre les frontières d'un monde musical qui au fil des années agrandit sa famille. Ainsi, These days are hard to ignore est à rapprocher du spleen des albums de Will Oldham, Labradford, Vincent Gallo ou Dakota Suite, tous ces artistes qui de leur vague à l'âme détiennent les clés d'une mélancolie apaisante et reconciliante. Alors on rêve qu'écouter Portrait Of David au bureau devient un moyen de désamorcer les conflits entre collègues de boulot. Enfin, peut-être !


Popingays (FR)

Ce disque est difficile à ignorer, mais il est également ce disque est difficile d'approche et ne se laisse pas découvrir facilement. Il est d'une extrême lenteur comme si le monde était d'un seul coup figé ou que Chronos égrainait les secondes en prenant son temps. Ici, il ne s'agit pas d'un Dieu grec mais d'un musicien norvégien nommé Ola Fløttum. Sa musique peut ressembler à celle d'Erik Satie : dépouillée, reposante, abstraite. Composée au piano et accompagnée de violons, claviers, guitares et de sons divers, cette musique sollicite toute l'attention de l'auditeur, et nous force à arrêter toutes activités pour suspendre, l'espace d'un court instant, notre course effrénée vers notre vieillesse acquise dès notre naissance. Ce jour exquis où tout s'arrêtera naturellement est ici un préambule somptueux. Mark Hollis influence bon nombre d'artistes mais Portrait Of David est probablement le plus passionné. N'oubliez pas un point important, l'écoute de ce disque va vous prendre votre temps mais ensuite, vous vous sentirez reposé.


Fluctuat (FR)

Du fond de son salon, le Norvégien Ola Fl?ttum [1] a composé et joué seul les dix chansons de cet album, expressions d'une extrême solitude et invitations à un voyage immobile d'une morne mélancolie. Il faut être patient, savoir accueillir cette musique comme on accueille un ami qui, abattu par un mystérieux chagrin, vient lentement poser sa tête sur votre épaule. Savoir entendre cette plainte, le récit de jours « difficiles à ignorer », ces confessions de peu de mots, entrecoupées de silence. La voix traînante d'Ola Fl?ttum vient mourir sur une musique minimaliste réduite à un piano triste et quelques boucles discrètes. Une voix absente navigant comme un vaisseau fantôme au milieu des icebergs d'une musique disloquée. Une musique sombre, marquée par le froid, qui évoque le bruit de la glace, la silhouette lointaine, comme voilée par les larmes, de villes calfeutrées sous un ciel de plomb : tout un diaporama de souvenirs d'une insondable tristesse. Neurasthénique et émouvant. Marc Sauvaud


Soit Dit En Passant (FR) Rated 9/10

Portrait of David s’annonce dès la première écoute comme le renouveau et l’avenir du slowcore. C’est le songwritter norvégien Ola Fløttum (Salvatore), jusqu’ici inconnu dans nos contrées, qui se cache derrière ce nom énigmatique, à la fois attirant et mystique. Derrière son piano, Ola joue chaque note lentement, laissant flotter en l’air les sonorités et les songes qui en découlent. Et il ajoute, parsemés sporadiquement, des samples, des notes de guitare, de violon, de violoncelle et de cymbale Le style est épuré et rempli d’une variétés d’émotions que Portrait of David ne fait que suggérer, donnant simplement à l’auditeur de courtes indications à suivre pour pouvoir s’évader. C’est quand la voix d’Ola intervient que le disque bascule du splendide au génial. A la limite du juste, le chant colle aux images crées par la musique et s’approprie un univers qu’il rend docile à souhait. On pense aux français de Bed à certains instants, surtout dans l’essentielle gestion des silences. Mais Portrait of David, avec sa recette secrète, secoue en douceur tout ce qui se laisserait aborder par lui. La mélancolie est évidente, ce qui ne veut pas dire que musicalement on assiste à un retour en arrière. L’innovation se fait surtout au niveau de l’arrière goût d’éclipses solaires que laisse le disque ; comme si l’oxymore "soleil noir" était résumée par des métaphores musicales. Chaleureux et gelé à la fois ce "These days are hard to ignore" parvient à créer un climat de nostalgie profonde. On trouve également les stigmates de la mélancolie dans les paroles, ne serait-ce qu’en comptant le nombre de fois ou il est allusion à l’enfance, c’est à dire dans quasiment tous les titres. Ces jours sont difficiles à ignorer, à oublier : aveu d’une souffrance indélébile, répétée sur le lugubre "Beautiful flimsy kite". Belle maison que celle d’Ola (pages intérieures du livret) ; si la tempête est partie elle ne tardera plus. La beauté calme à son zénith.


Nordische Musik Rated: Songqualität 6/6, Interpretation 6/6, Klang 5/6

Ola Flottum scheint über unerschöpfliche Energiereserven zu verfügen. Jüngst noch spielte er bei Salvatore mit, immer ist er als Sänger, Gitarrist und Texter führender Kopf von The White Birch zu Wege, klampft dazu gleichzeitig bei Briskeby und erlaubt sich auch noch ein Solo-Projekt names Portrait of David. Zum Glück! Denn hier lebt er seine atmosphärischen und elegischen Seiten aus. Ruhig, langsam, empfindsam geht es zur Sache, untermalt von Cello- und Streicherklängen, so dass sich sein erstes Album im Grunde zu einem einzigen Werk addiert, wenn es auch aus zehn Songs besteht. Dazu passt ein schier kontemplatives Piano, das seinen Gesang stützt, der wiederum wirkt, als sei er zuweilen nicht sicher, ob er nicht besser schweigen solle. David Sylvian von Japan mag einem als Vergleich einfallen, auch Scott Walker – nur agiert Flottum noch spröder, noch zurückgezogener und radikaler. (fk)


Geiger (DK)

Det kan ligne mere end et simpelt sammentræf, når navnet på norske Ola Fløttums énmands-projekt, Portrait of David, vækker mindelser om titlen på sangskriveren Damien Jurados hovedværk, Ghost of David. I hvert fald er Fløttums imponerende solo-debut (han spiller også i grupperne The White Birch og Salvatore) båret af samme skrabede æstetik, spøgelsesagtigt flimrende stemninger, eksistentielle søgen og mørkt rugende melankoli. Når det er sagt, er der rent musikalsk et godt stykke fra Jurados folk-orienterede udtryk til Portrait of Davids univers. Nok kan man spore en arv efter både Nick Drake og Leonard Cohen i Fløttums sange, men nogen typisk singer/songwriter er han bestemt ikke. Skal man finde referencepunkter, må man snarere pege på folk som Rivulets og Richard Youngs – folk, der ligeledes har én fod i singer/songwriter-lejren, men som i lige så høj grad trækker på ambient og minimalistisk kompositionsmusik. Kompositionerne på These days are hard to ignore, som er indspillet i Fløttums egen stue, er struktureret omkring uhyre simple guitar- og klaverfigurer, der næsten frygtsomt dvæler på grænsen til stilheden. Omkring disse væves en række atmosfæriske klange frembragt af elektronik, violin og cello samt diverse udefinerbare reallyde. Her er dog på ingen måde tale om lyde, der bruges til at udfylde pauserne – snarere understreger de pladens grundlæggende stemning af meditativ tavshed og isolation. Der er noget grundlæggende asketisk over projektet – hvilket understreges af coverets fotos af afsides beliggende huse og mennesketomme landskaber. Det asketiske kommer også til udtryk i teksterne, som når Fløttum i sangen “In the garden” synger: ”When I rip off the leaves in the garden I feel like a childish thief / I long for the fear of the skinny bones of a skeleton / sometimes I do fear I can almost hear the treetops moan.” Linierne synes næsten at fremlægge en æstetisk programerklæring, der søger at barbere tingene ned til det nøgne skelet. Men linierne skildrer samtidig et syndefald, hvor barnet går på rov i haven og konfronteret med de nøgne grene bliver bevidst om sin egen dødelighed og sin fremmedgjorthed over for naturen – skildret gennem den rædsel, som træerne fylder ham med. Sangene kredser om erindring, drømme, barndom og eksistentiel angst. I sangen ”David’s Portrait” søger barnet at overkomme dødsangsten ved at forvandle den til skønhed: ”I slept like a child in the arms of the horseman by the bright, white sea / and I dreamt of a horse that could leap into the eyes of every sailor / and turn the ghosts of drowning men into beautiful seaweed.” Igen knyttes døden sammen med naturen i en ambivalent spænding mellem angst og længsel efter forening. En lignende spænding finder man i den asketiske musik, der synes at søge en renhed, en tilbagevenden til før syndefaldet, men som også farves af en mørk og urovækkende tone. Det er denne spænding, der gør, at These days are hard to ignore ikke bliver kedelig eller statisk til trods for musikkens minimale udsving. Fløttums måde at tænke musik og arrangementer på kan i høj grad minde om en gruppe som Labradford, ligesom kompositionernes næsten sakrale skønhed og meditative ro kan lede tankerne hen på den estiske komponist Arvo Pärt. At få så skrøbelige konstruktioner til at fungere sammen med en regulær sangskrivning er ikke let – og ind imellem er det da også som om Fløttums sangforedrag i sammenhængen fremstår en anelse klodsede. Ikke desto mindre er These days are hard to ignore overordnet set en stor kunstnerisk bedrift, der bliver hængende i rummet og sindet længe efter, at de sidste toner er ebbet ud. Anmeldt af Rasmus Steffensen


Intravenous (DE)

Mit seinem Debütalbum "These Days Are Hard To Ignore" versucht sich THE WHITE BIRCH und SALVATORE-Mitglied OLA FLØTTUM mit seinem Soloprojekt PORTRAIT OF DAVID an ruhigen, verträumten und sehr melancholischen Songs. Die behutsame Instrumentierung auf den teils rein instrumentalen, teils mit englischem Gesang versehenen Stücken beläuft sich auf Piano, Keyboards, Geige, Cello und einigen zusätzlichen Geräuschen. Musikalisch würde ich diese CD im Bereich ruhiger Post Rock an der Grenze zum Ambient einordnen. Die enthaltenen Kompositionen sind sehr sparsam instrumentiert und minimal gehalten und lassen viel Raum für Atmosphäre, welche zusammen mit der grafischen Gestaltung die Weite und Einsamkeit der norwegischen Landschaft beschwört. Von der groben Stimmung her bewegt sich Ola mit PORTRAIT OF DAVID in ansatzweise ähnlichen Gefilden, wie auch bei seinen anderen Projekten. "These Days Are Hard To Ignore" ist allerdings wesentlich ungeschliffener, reduzierter und auch düsterer als der Rest; hier stehen wohl noch mehr als sonst sehr persönliche Dinge auf der Agenda. Musik für die Stunden nach Sonnenuntergang. Ein wohl sehr intimes und ehrliches Werk eines vermutlich sehr introspektiven Menschen, sehr ergreifend und schön anzuhören. Musik zum Träumen und Wachliegen, während man sich durch den Kopf gehen lässt, was im Leben falsch gelaufen ist... Patrick Ewering


Foutraque

Il voyage en solitaire en Norvège… Ola Flottum effectue une longue traversée des méandres de ses pensées mélancoliques, tout seul chez lui. Très sobrement habillés avec un piano, des claviers, une guitare et un chant maladif, les dix morceaux contemplatifs composés pour ce premier album en solo forment une sorte de bande son idéale pour un film dont l’action évolue lentement, très lentement. Parfois, un violon, un violoncelle ou une cymbale viennent très légèrement perturber le déroulement d’un titre, renforçant encore, s’il c’était possible, la tristesse indicible de ces accords joués au ralenti. Avec These days are hard to ignore, Ola Flottum signe un album à la fois crépusculaire et lumineux qui se révèle fascinant après plusieurs écoutes…


Concert And Co (FR)

Il voyage en solitaire en Norvège… Ola Flottum effectue une longue traversée des méandres de ses pensées mélancoliques, tout seul chez lui. Très sobrement habillés avec un piano, des claviers, une guitare et un chant maladif, les dix morceaux contemplatifs composés pour ce premier album en solo forment une sorte de bande son idéale pour un film dont l’action évolue lentement, très lentement. Parfois, un violon, un violoncelle ou une cymbale viennent très légèrement perturber le déroulement d’un titre, renforçant encore, s’il c’était possible, la tristesse indicible de ces accords joués au ralenti. Avec These days are hard to ignore, Ola Flottum signe un album à la fois crépusculaire et lumineux qui se révèle fascinant après plusieurs écoutes…


A Decouvrir Absolument

La question reste toujours la même, trouver la périphérie de la morgue envoûtante et belle. Constat fait, on pense que la beauté et la mort sont liées par le simple fait que l'une ne l'est que parce qu'elle est vouée à l'autre, faisant donc de la durée un axe de laideur. Philosophie mise à part, Portrait of David dégage de la beauté avant tout par la qualité de ses temps, la qualité de ses silences et les profondeurs de son interprétation. Impossible de rester insensible à l'écoute de cette musique, tant celle-ci nous pénètre et est proche de nous , s'engouffrant dans toutes les entrées de notre corps, soufflant le chaud et le froid, frôlant la glaciation des os et le rougissement des yeux. Si Nine day wonders se dégage de part le prodige de production et d'arrangement c'est parce qu'à cet instant nous laissons nos larmes parler pour le reste. Portrait of David est malgré tout une tristesse chaude, un bonheur absolu de se sentir réchauffer par quelqu'un encore plus prés que soit, du precipice. Jamais glauque toujours dans des sphéres ayant plus à voir avec la beauté, Portrait of David s'imprime sans révélateur ni fixateur, sans aucune intervention extérieure, jaunissant à peine sous les rayons du soleil. Si le masochisme n'était pas une tare dans nos sociétés, on pourrait considérer Portrait of david comme le disque à écouter en boucle pendant les longues soirées d'hiver. Dans le viseur de mon appareil photo depuis l'écoute de ce disque, je ne vois plus qu'une chose…David. Magnifique.


Autres Directions (FR)

En ces journées hivernales, alors que les bulletins d'alerte se multiplient et que des longs flocons blancs se mettent à pourfendre l'air de leurs branches étoilées, l'écoute d'un disque de piano, triste et lent, crée de profondes émotions. Les remous internes créés par l'écoute de compositions de Satie comme de Sylvain Chauveau, en cette période, envahissent régulièrement nos mémoires. Glitterhouse en profite, et réédite tel un fruit de saison le premier album du norvégien Portrait Of David, activiste par ailleurs au sein de la formation au nom ô combien évocateur de The White Birch. Dans son pays nordique et froid où la lumière naturelle est rare, Portrait Of David assortit son piano désespéré et grave de quelques effets discrets (guitare, claviers, sons, violons) et de sa voix chétive. Le résultat, atonal, mélancolique à souhait (Bark Psychosis, Nick Drake, Mark Hollis, Felt etc), est expressif et minimal. Assez beau, et pas trop pleurnichard. L'écoute de These Days Are Hard To Ignore est tout de même à limiter pour le taux de suicide important qu'elle pourrait provoquer. Plus porté sur le piano encore, Substantial nous initie au travail d'Hauschka aka Volker Bertelmann (résidant à Düsseldorf, et intervenant du projet Music A.M.). Notes et accords se mélangent, formant une atmosphère mélancolique et intimiste aux accents jazz. Les structures savent évoluer, les morceaux, conçus à partir de quatre pianos, sont variés et s'ouvrent notamment à la basse de Stefan Schneider (To Rococo Rot, Mapstation) et à la laptop d'Hauschka (quelques arrangements épars, qu'on peut facilement ne pas remarquer). Substantial est une quête de l'émotion pure, tapie quelque part sous ces cordes frappées plus ou moins violemment. Un disque vaporeux et rêveur, fait de digressions mélodiques. Superbe. stéphane


Logo Magazine (UK) Rated 3.5/5

Ola Fløttum is frontman of melancholic Norwegian quartet The White Birch, and also a sometime member of inner-space travellers Salvatore; there the similarities, er, begin. As Portrait Of David, Fløttum basks in the kind of bittersweet melancholy that can only result from spending a four-month night in a secluded hut with only a portable studio for company. Maybe he did that, maybe he didn’t but - whether he’s murmuring to unseen wraiths or charming woodland spirits with lacework piano and spectral strings - that’s exactly what it sounds like. Michael Ornadet


Dagbladet: "Musikalsk narkose"
Panorama: "Nytt gullfunn for Racing Junior"
Groove: "Et personlig dokument" Karakter: 5/7
Preik
Hamar Arbeiderblad
Aftenposten
Musiq
Dagsavisen
L'entrepot
Lunakafe
Babylon
Oppland Arbeiderblad
Hamar Arbeiderblad
Soit Dit En Passent
Luna Kafé
Ballade